Zolli, le zoo de Bâle

L'histoire du Zoo

Quelques dates importantes de l’histoire du Zoo.

loup du zoo

3 juillet 1874 – Le jour de l‘ouverture

Le jour de l’ouverture, de nombreux curieux affluent au zoo. On peut y découvrir les étangs habités par différents échassiers, oiseaux aquatiques, rapaces et faisans, une petite maison en bois abritant des cochons sauvages, des espaces en forme d’étoile pour les cerfs, les buffles et les élans et un château à hiboux. La maison des fauves fait partie des attractions phares. On peut y observer loups, lynxs, blaireaux, renards, chats sauvages et martres. La fosse aux ours, les falaises des chamois et des bouquetins et le bassin des loutres et des castors sont d'autres espaces très prisés des visiteurs. La petite auberge, ornée de bois de cerfs et équipée de terrasses couvertes et de plein air, invite les visiteurs à la détente. Dès la première année, le Zoo de Bâle enregistre 62 000 entrées. À cette époque, Bâle-Ville ne compte que 50 000 habitants. Mais très vite, les responsables du zoo doivent repenser la captivité des animaux, d’une part, à cause du taux de mortalité élevé des animaux alpins et d’autre part, car les visiteurs souhaitent voir plus d’animaux exotiques.

1930 - Le Zoo se développe

Une étape importante de l'agrandissement du zoo est franchie en 1930. L’entrée du zoo est avancée vers le viaduc et des places de stationnement sont construites. Dans la nouvelle zone d’entrée, des flamants roses, des autruches et des zèbres accueillent les visiteurs. Le rocher aux singes, érigé en 1930 et financé par l’Association des Amis, est un incroyable pôle d’attraction. C’est également le cas de l'espace ouvert moderne qui accueille différentes espèces d’ours.

Ours a Collier du Zoo

L’ancienne fosse aux ours se transforme en un nouvel espace, la fosse aux loups. En 1934, grâce au don d’Ulrich Sauter, l’administration achète au canton le terrain situé entre la ligne de chemin de fer alsacienne et le viaduc de Dorenbach. Cette parcelle devient alors le Sautergarten (jardin de Sauter) et ouvre ses portes en 1939. En 1938, les principaux espaces du rocher des bouquetins et du bassin des manchots y voient le jour. En 1935, de grosses dépenses permettent de remplacer l‘ancienne auberge par le nouveau restaurant. La plus grande catastrophe de l’histoire du zoo survient en 1937 lorsque la fièvre aphteuse se déclare et décime de nombreux animaux. Le zoo vit une autre période creuse lors de la Seconde guerre mondiale. Les aquariums et les terrariums sont à ce moment-là le point faible du zoo. Les animaux vivent dans des bassins très sommaires, dans le pavillon des oiseaux. Avec peu de moyens, le zoo construit un aquarium dans l’ancienne maison de direction, là où se trouvait autrefois l’entrée principale. Vingt bassins d’eau douce et de mer y prennent place. Ce petit aquarium ouvre ses portes en décembre 1942 et constitue un beau cadeau de Noël pour la population bâloise !

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1947 - L’après-guerre

A la fin de la guerre, le zoo se remet rapidement. L’importation d’animaux rares en fait un lieu de curiosité. Ainsi, des girafes refont leur apparition à Bâle en 1947. Elles sont logées dans le pavillon des antilopes. En 1948, un an avant le jubilé, le zoo reçoit en cadeau le gorille Achill, offert par l’Association des Amis du zoo pour son 75e anniversaire. Mais après des examens plus poussés, Achill s'avère être une femelle ! Elle est alors rebaptisée Achilla. En 1949, le premier okapi, Bambe, arrive au zoo. Malheureusement, il meurt à peine deux mois plus tard d’une grave infection due à des vers parasites intestinaux. Toutefois, durant cette courte période, le zoo recueille bon nombre de renseignements précieux sur la détention d’okapi. La même année, les ours à lunettes prennent aussi leur quartier dans l’espace qui leur est destiné. En 1951, le zoo ouvre une deuxième entrée dans le Sautergarten. Une rampe pour les spectateurs est construite autour du bassin très populaire des otaries et les girafes sont hébergées dans un enclos plus vaste.

un rhinocéros du zoo

La même année, le premier rhinocéros unicorne arrive à Bâle, importé par le marchand d’animaux Peter Ryhiner. Une femelle rhinocéros rejoint le zoo moins d’un an plus tard. Il s’agit du mâle Gadadhar et de la femelle Joymothi, qui deviendront, plus tard, les géniteurs de l’élevage bâlois du rhinocéros unicorne, élevage mondialement connu. Durant les années d’après-guerre, le Directeur Heini Hediger contribue fortement au succès du zoo. En tant que père de la biologie des jardins zoologiques, il pose les bases essentielles de l’élevage au Zoo de Bâle et le repense totalement. L’application de ses théories de biologie des jardins zoologiques, poursuivie par le Directeur suivant, Ernst Lang, pose les bases de la réussite du programme d’élevage.

Promenade des elephants du zoo

1952 - Balade des éléphants au centre-ville

L’arrivée à Bâle, en 1952, de cinq jeunes éléphants d’Afrique de l’Est est une énorme attraction. Le groupe devient très vite célèbre en ville, car il entreprend régulièrement des promenades dans la forêt d’Allschwil ou des balades dans le centre-ville. Le pavillon des éléphants de 1953 héberge, à côté des jeunes éléphants d'Afrique, les rhinocéros unicornes et les hippopotames nains. Achilla trouve enfin un partenaire cette année-là . Stefi, un jeune gorille mâle issu d’un zoo américain, arrive à Bâle. Bâle devient ainsi le premier zoo en Europe à héberger un couple de gorilles. Après de nombreuses discussions avec le gouvernement du Congo belge, le zoo parvient enfin à importer un okapi mâle en 1955, puis une femelle un an plus tard. Cette dernière meurt quatre semaines après son arrivée. Le zoo est alors autorisé à aller chercher une autre femelle en 1957. La première naissance est enregistrée en 1960.

1972 - Le vivarium

Le vivarium, dont le zoo a si longtemps rêvé, ouvre enfin ses portes en 1972. Sa construction est à elle seule une particularité. Le couloir des visiteurs, long de 350 mètres, conduit dans un premier temps sous la surface de l’étang. Il s’enfonce ensuite de plus en plus dans les profondeurs de l’océan puis, suivant l’évolution, remonte à la surface. Le visiteur fait un tour de 360° sans même sans rendre compte. Jusqu’à ce jour, le vivarium a enthousiasmé les visiteurs et les spécialistes du monde entier.

vivarium du zoo

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1977 - 1987 - Nouveaux espaces

Dans le cadre de la transformation du jardin zoologique, différents enclos sont réaménagés. Ainsi, dans le pavillon des fauves apparaissent l’enclos des Hippotragus noirs en 1977, celui des loups à crinière en 1980 et, en 1981, un nouvel espace pour les mangoustes, ainsi qu'une termitière. En 1982, les rennes sont déplacés au Sautergarten et l’espace des loups et le château des hiboux sont présentés à la presse en 1983. La décision d’accueillir de nouveau un éléphant mâle pour la reproduction exige un remaniement de l’espace des éléphants. En 1984, des boxes sont donc construits à l’intérieur du pavillon et l’espace extérieur est agrandi. Kenny, l’éléphant d'Afrique âgé à l’époque de 15 ans, arrive la même année au zoo.

enclos des elephants

En 1986, on remplace les anciennes volières à rapaces du Sautergarten par une grande volière pour Gypaètes barbus. L’extérieur de l’espace des rhinocéros est également rénové. Un pas important est franchi dans l’élevage des léopards des neiges grâce à un nouvel espace. L’espace est agrandi en 1987 et richement structuré. Derrière la paroi de rochers, qui semble presque authentique, se trouve un enclos de réserve et trois boxes destinés aux portées, très prisés chaque année.

2001 - Le pavillon Etosha

Fin mars 2001, le nouveau pavillon Etosha ouvre ses portes. Cet endroit représente la chaîne alimentaire dans la savane africaine. Grandir, manger et être mangé, puis se décomposer constituent les thèmes centraux. Les principaux acteurs sont les plantes, les herbivores, les grands et petits carnivores et les décomposeurs.

2003 - Le pavillon Gamgoa

Le pavillon Gamgoa a ouvert ses portes le 14 juin 2003, après 5 ans de travaux. Gamgoa signifie « le lieu où vivent les lions », dans la langue des Bochmans d'Etosha. Cependant, au Zoo de Bâle, le pavillon Gamgoa n’héberge pas seulement des lions. Les crocodiles du Nil et les termites y vivent aussi. Le pavillon propose également une exposition interactive sur la protection de la nature.

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